25 março, 2006

Inicio de um Tempo Novo

Hoje começa um novo tempo novo. A partir de agora há que conseguir ultrapassar este estado de desorientação e perda de equilíbrio, pois a vida tem que continuar. Ao sentimento de tristeza e reprovação de mim mesma por ter consciência de que se gosta tanto de alguém que nos despreza tanto e nos faz tanto mal, tem que se sobrepor a força da criatividade e da esperança. Porque é talvez possível entender porque tudo isto aconteceu.
Alguém partiu atrás de uma ilusão e deixou-me chorando. O que procurou é tão simples e tão pouco atractivo que me faz pensar: - Porquê tanto desespero em alcançar algo tão pouco inteligente e criativo?
É por isto que vale a pena fazer mal a quem tanto lhe tem desejado bem?
Continuo sem saber qual o papel que me foi concedido. Porque se diz que se aprecia, se dá prendas, se elogia, para depois deitar tudo fora, ignorar, reprovar, desprezar.
Será um mal meu? Uma sina que foi destinada? Uma imperfeição que não pode ser corrigida?
Sinto-me como não fosse nada. Como fosse um espaço que se pode utilizar de deitar. Um pedaço de papel velho que se amarrota e deita fora.

E agora vou ter que me agarrar de novo ao que não tenho mais, porque continuo na fragilidade da ilusão.
Tears at times have all the weight of speech.
                                                                  
                                                                     - Ovid

Le Mépris

Impact du mépris

* Le mépris aveugle celui qui méprise autrui sur ce qu'il est réellement, ses limites liées à sa condition humaine, sur sa responsabilité vis-à-vis de l'autre, sur les conséquences de ses dires et de ses actes dans la construction du vivre-ensemble. C'est se jeter de la poudre aux yeux pour dissimuler des sentiments de haine de méchanceté à l'égard de l'autre, sentiments difficilement acceptables moralement. Le mépriseur se drappe dans son mépris, s'entoure d'un halo de supériorité, pour se dissimuler sa fragilité, son altérité. Confus, en désespérance de l'autre du vivre-ensemble solidaire, il théorise et terrorise.


* Le mépris rend sourd à l'appel du destin qui est rencontres multiples, ouvertures sur des possibles, rassemblements des fragilités pour une cristallisation en forces vives, vivantes. Le mépris rend sourd à l'appel du vivant, il est souvent mépris de soi déguisé en mépris de l'autre, réduction de soi par réduction sauvage de l'autre.


* Le mépris désensibilise en même temps qu'il déshumanise avec effet boomerang. La honte qu'il fait naître chez autrui renvoie au mépriseur une image obscéne de lui-même, qu'il n'a de cesse de chasser en ayant recours au stratagème de nouveaux abus, toujours plus d'abus. Il abuse d'autrui au point de se réduire à n'être que cela : ces abus.


Le mépris: une négation nihiliste du vivre-ensemble… Aucun mépris n'est convenable.

La dictature du mépris est en pleine recrudescence aux quatre coins de la planète au quotidien. Elle transforme l'humain en objet, en marchandise, en chair à missiles et autres bombes désintégrantes.

Trois types d'attitudes méprisantes

* Celle qui consiste à toujours manifester son sentiment de supériorité


Prendre l'autre de haut, exprimer du dédain et parfois le fait sentir durement, par exemple au moyen de regards méchants, moqueurs de paroles blessantes, sarcastiques, en rabrouant autrui en public, en prononçant des jugements ou autrui est qualifié de manière péjorative, avec l'intention manifeste de le blesser, le vexer, voire pire en l'insultant pour l'offenser. Le fait de considérer et de dire que l'autre est définitivement incapable de faire ceci ou cela, étaler ses certitudes sclérosantes et paralysantes relève aussi d'une attitude méprisante. L'élitisme en est également une manifestation culturellement et cultuellement « sophistiquée». Enfin nier les besoins et aspirations les plus élémentaires de la personne fait également partie de la panoplie du mépriseur.

* L'attitude qui consiste à exprimer une pitié froide à l'égard d'autrui


Ceci pour se donner bonne conscience, et en prenant soin de le culpabiliser pour les souffrances, les difficultés qu'il peut rencontrer pour répondre aux nécessités du quotidien ( logement, travail, éducation, santé…) ou à ses aspirations spirituelles et ou immatérielles. L'esprit colonial * en est une manifestation typique ( entreprise de «civilisation» de l'autre perçu comme inférieur, un « sous homme ») avec les dommages difficilement réversibles que l'on connaît dans les relations entre les peuples et les individus. C'est demander à la personne victime du mépris qu'elle en endosse la responsabilité, c'est se disculper à bon compte d'une attitude outrageante, inexcusable.

* L'attitude qui consiste à se montrer complètement indifférent à autrui, à l'ignorer totalement.


Ne pas lui parler, ne pas lui répondre quand il adresse la parole, quand quelqu'un parle de lui changer le sujet de la conversation, l'éviter et montrer ouvertement qu'on l'évite, ne rien faire s'il est en situation de détresse, tout ceci relève d'une attitude des plus méprisantes à l'égard d'autrui et peut dans certains cas être juridiquement assimilable à une non assistance à personne en danger, ou dans le cas d'un groupe d'une ethnie, d'un peuple, être qualifié de complicité de génocide.

Le mépris :

nier l'humanité d'autrui
Le mépris est un sentiment. Celui qui méprise se sent supérieur, cherche à maintenir les autres dans un sentiment d'infériorité, instille la honte. Celui qui méprise porte un jugement négatif et hautain sur une personne qu'il humilie, rabaisse par des comportements, des actes, mais aussi des paroles ou des silences dévalorisants.

Mépriser c'est « tenir pour rien » par conséquent celui qui méprise autrui lui refuse le droit d' exister en tant qu'être humain, le discrimine d'office dans un déterminisme destructeur. Il réduit cette personne à n'être qu'un objet, qui n'a pas le droit d'exister par lui-même, mais seulement en fonction de la place ou du rôle qu'il lui attribue, tel un pion sur un échiquier avec tout ce que cela implique dans le champ du social de l'économique du politique et du culturel. Le mépris s'exclut par essence du champ de la non-violence

Le Mépris

Des exemples


  1. Au lieu de la féliciter de sa réussite comme elle s'y attendait, je lui ai lancé une remarque blessante sur un ton méprisant.

  2. Je te méprise d'être incapable de dire non. Je te trouve bonasse!

Qu'est-ce que c'est ?

Il existe deux genres de mépris: le premier est une feinte qui sert de camouflage alors que le deuxième est l'expression d'une réaction. Il faut les examiner séparément car il s'agit d'expériences profondément différentes et parce qu'elles ont une fonction presque complètement opposée.


À quoi ça sert ?


    (1) Mépris-camouflage
La première forme de mépris peut être considérée comme une émotion mixte. En fait il s'agit d'une attitude qui cache à la fois de la colère et de la peur. Elle dissimule parfois aussi d'autres émotions comme la jalousie, la peine... La colère qui se cache derrière le mépris révèle une insatisfaction ou même une blessure. La peur qu'on y retrouve, c'est celle d'assumer cette douleur devant l'interlocuteur méprisé.

Celui qui adopte une attitude méprisante à l'égard d'un autre fait comme s'il était "au-dessus" de la situation, non atteint, alors qu'en réalité il est touché. L'attitude méprisante est une réaction de défense: je tiens des propos méprisants ou j'adopte une attitude méprisante parce que j'ai peur de laisser voir ce que je ressens vraiment.

Il est rare en effet, qu'on exprime directement son mépris (comme dans l'exemple #2). Nous verrons plus loin en quoi consiste ce deuxième type et comment il inclut une recherche de contact.

Le ton méprisant de l'exemple #1 est tout contraire à une recherche de contact. Vu de l'extérieur, mon comportement fait croire que je repousse mon interlocuteur "du haut de ma grandeur" en voulant que ce dernier ait l'impression de "ne pas être à la hauteur". Mais mon expérience intérieure ne correspond pas du tout à cette supériorité apparente.

En fait, je suis jaloux de son succès et je me considère inférieur à elle. Mais ma jalousie est trop compromettante pour que j'ose la vivre ouvertement. Je la cache pour ne pas me trouver en position de vulnérabilité où elle pourrait abuser de moi.

Par ailleurs, je ne peux supporter l'idée qu'elle voit le peu d'estime que j'ai pour moi- même. Je ne peux non plus supporter l'idée qu'elle me méprise.


Dans ce cas, le mépris fournit donc une double protection: il camoufle mon insécurité et il assène à l'autre un coup qui devrait l'affaiblir. Si je réussis à l'affaiblir, il est certain qu'il n'attaquera pas mon point vulnérable (quelqu'un qui ne se sent "pas à la hauteur" n'est pas un attaquant potentiel). De mon côté, si je le vois affaissé, je n'aurai plus devant moi ce "rappel" de ma propre infériorité.


    (2) Mépris-réaction
L'exemple #2 correspond au deuxième type de mépris: celui qui est l'expression d'une réaction. Dans ce cas, je n'adopte pas une attitude méprisante en me plaçant "au-dessus de la situation". Bien au contraire, je dévoile un jugement qui correspond à l'inverse de l'estime. J'exprime ma colère et mon désaccord à l'égard d'un comportement qui heurte mes valeurs ou qui ne correspond pas à mes exigences.

Si je le fais, c'est habituellement parce que je suis aussi prête à exprimer ouvertement ce qu'il cache. J'ouvre la porte à l'expression claire de mes émotions, de ce qui m'affecte réellement dans cette situation, des raisons pour lesquelles ce comportement m'affecte, etc...

Cette ouverture est incompatible avec le mépris-camouflage car elle me rend vulnérable en laissant voir combien je suis concerné. Aussi, lorsque j'avoue mon mépris, je change la nature du rapport avec l'autre. Plutôt que de me situer "au-dessus", je recherche le "contact" avec lui.
Hoje é um dia como um pesadelo.
Sinto-me como uma pedra no meio de um rio.
Tenho vergonha de mim mesma por gostar de alguém que me despreza tanto.
É uma fraqueza tão grande que me abate perante o mundo e os projectos possíveis.

21 março, 2006

Vexations : actions de vexer; Vexer : tourmenter
par un abus de pouvoir.
Recuando para as
possíveis raízes no latim encontramos: Vexabilis, le – coisa que aflige,
mortifica, entristece. Vexabiliter – de uma maneira dolorosa. Vexatio, onis – a
agitação, o abalo. Vexamen, inis (Lucrécio) – coisa que agita, move, vexa.
Vexatus, a, um (Ovídio) – coisa agitada, abalada; (Cícero) – coisa maltratada,
vexada, molestada, perseguida, atropelada, oprimida, atormentada.
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